Le Phare des Triagoz
N 48 52 350
W 03 38 700

 

A 4,6 mille dans le N.W. de l'Ile Grande émerge le plateau des Triagoz qui s'étend sur 2,1 mille du S.W. au N.E. Le plateau présente un dangereux semis de roches sur lesquelles la houle brise presque en permanence. Presque en son centre se dresse sur l'îlot Gwen Braz, la haute tour de 29 mètres du phare des Triagoz.
De nuit, le phare montre un feu blanc (2 occ. 6 sec.) avec un secteur rouge de 339 ° à 010 ° qui couvre les dangers du plateau du Crapaud.
Tout commence par un décret de Napoléon III du 12 mai 1860, décidant de la construction d'un certain nombre de fanaux destinés...
à protéger la route des paquebots.

 

 

 

 

A l'ouest des Sept Iles, où le phare de l'ïle aux Moines a été allumé depuis une trentaine d'années, le plateau des Triagoz... C'est sur la roche de Gwen Braz, la plus haute de toutes, que sera érigé le phare.
Plans élaborés par l'ingénieur Dujardin, sa construction débute en 1861, sous la direction de l'ingénieur Pelaud....
Impossible d'immobiliser un bateau au mouillage :
pour héberger les ouvriers, il est donc nécessaire d'arraser le sommet de Gwen Braz afin d'y construire une cabane
à l'emplacement futur de la tour.
Deux palans : l'un au Nord, à l'entrée de la (petite) crique, l'autre sur la pointe Sud Est, permettent de débarquer pierres de taille et matériels.
Et... le 15 novembre 1864, un nouveau feu s'allume dans la nuit, doté des lentilles de Fresnel...
Son dernier gardien, Auguste Le Carvennec, fut de la dernière relève un mercredi de mai 1984.
(Combien de fois a-t-il gravi les 65 marches de la tour ?)
Maintenant, le phare est allumé... d'ailleurs !!!

(Sources : Pilote Côtier 6 - Le Trégor du 6 juillet 2000)

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