Souvenez-vous du forgeron de Plouzélambre :
"Le Rûn, situé à un quart de lieue environ du bourg de Plouzélambre, est, comme son nom l'indique, une éminence broussailleuse, dont d'anciennes carrières abandonnées ont profondément entaillé les flancs. Où le cadavre de notre ennemi pouvait-il être mieux enfoui qu'au pied de cette colline déserte, dans une de ses excavations obstruées par les ronces, hantées seulement des chauves-souris et des crapauds ?..."

Etait-ce le Run ar Gazel, le tombeau du symbole ?

Partons à sa recherche, toujours armés de notre faucille,
dans notre bataille contre les ronces...
Les anciens de Plouzélambre racontent, aussi,
qu'une chapelle était érigée à son sommet, puis détruite, remplacée par une forêt de hêtres et de chênes, elle même décimée pour que le Run serve de pâture aux troupeaux...

Ce chêne est le seul survivant.

Ces deux statues, (XVème siècle ?), proviendraient de la chapelle. Elles ornent, actuellement, une maison de Plouzélambre.
D'autres vestiges furent disséminés dans des demeures, manoirs...
Le château de Lanascol, quant à lui,
est dans Plouzélambre à la Réformation de 1427.
Il se dit que, plus tard, il aurait bénéficié de pierres de la chapelle pour sa reconstruction.
Notons que, depuis, il est situé à Ploumilliau,
mais son colombier est en Plouzélambre.

Merci au passant qui nous précisa que cette chapelle fut dédiée à St Siméon et a été vendue en l'an 14 de la République (17 janvier 1806) comme Bien National.

Nous avons découvert un plan cadastral de 1848, situant la chapelle.
Cliquez ici pour la découvrir...

Quant à son autel, il serait adossé, aujourd'hui, à un mur de l'église de Plouzélambre.

A suivre...